COMMENT L’UNIVERSITÉ DE GAND POURRAIT PRENDRE LA MEILLEURE DÉCISION EN MATIÈRE DE PRÉVENTION DE LA LÉGIONELLOSE, DE PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE ET D’ADOUCISSEMENT DE L’EAU

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LE CLIENT

L’Université de Gand est l’une des 100 meilleures universités et l’une des principales universités de Belgique. Nos 11 facultés offrent plus de 200 cours et mènent des recherches approfondies dans un large éventail de domaines scientifiques. Ghent University Global Campus est également la première université européenne à Songdo, en Corée du Sud.

INTRODUCTION

L’Université de Gand souhaitait prendre les meilleures décisions en termes de prévention des légionelles, de production d’eau chaude sanitaire et d’adoucissement de l’eau pour les nouveaux bâtiments ou en cours de rénovation. Pour cela, ils se sont appuyés sur l’expertise d’experts en eau pour étudier et présenter de manière détaillée les différentes options pour ces caractéristiques importantes. Nos experts ont livré trois rapports didactiques et clairs avec l’état de l’art, les avantages et les inconvénients de plusieurs options et des considérations pratiques et économiques à prendre en compte lors de la décision sur la prévention de la légionellose, la production d’eau chaude sanitaire et l’adoucissement de l’eau.

LE DÉFI

Légionelle
Les légionelles sont des bactéries pathogènes qui peuvent entraîner une maladie grave de type pneumonie appelée maladie du légionnaire, qui pourrait entraîner la mort.

La transmission de l’agent pathogène est possible en respirant de petits aérosols contenant la bactérie. Boire de l’eau contenant la bactérie legionella ne présente aucun risque. Legionella peut survivre à des températures comprises entre 0 °C et 63 °C et se développe de manière optimale entre 30 °C et 40 °C. Dans les bâtiments, de telles conditions peuvent se produire dans les systèmes d’eau chaude, par exemple pour la douche.

En savoir plus sur la légionelle de notre article précédent qui lui est consacré.

De nombreuses technologies de désinfection sont à portée de main pour éliminer et prévenir l’apparition de légionelles, qui ont été soigneusement discutées dans ce rapport pour informer l’Université de Gand et les guider dans le choix de la meilleure solution.

À la recherche d’une solution

Les technologies considérées étaient les suivantes:

  1. traitement thermique,
  2. dosage d’hypochlorite de sodium (NaOCl),
  3. Dosage de l’acide hypochlorique par électrolyse (HOCl),
  4. monochloramine (NH2Cl),
  5. dioxyde de chlore (ClO2),
  6. peroxyde d’hydrogène (H2O2),
  7. Désinfection UV,
  8. ozonisation,
  9. ionisation cuivre/argent,
  10. ultrafiltration,
  11. ondes ultrasonores.

Ces technologies ont été comparées qualitativement en fonction de leur effet sur la formation de biofilm, de leur effet durable après utilisation, de la corrosion ou de l’impact possible sur le matériau de la tuyauterie, de l’effet possible sur le goût ou l’odeur, de la formation potentielle de sous-produits nocifs, de l’intensité de l’entretien, de la convivialité, du coût d’investissement, de l’utilisation de produits chimiques, de la consommation d’énergie et du coût d’entretien.

En tant qu’étude de cas, la période de récupération a été estimée lors de l’utilisation du dosage de chlore en ligne par électrolyse au lieu de la prévention thermique traditionnelle dans une maison comptant 191 studios. Sur la base de l’estimation de l’utilisation de l’eau chaude et des économies d’énergie potentielles lors du passage de la prévention thermique au traitement chimique, il a été constaté que l’investissement avait une période de récupération de 6 à 7 ans. L’investissement serait d’environ €18 000 installation comprise, avec un contrat de maintenance annuel d’environ €2 800.

Technologies possibles

La technologie d’adoucissement de l’eau élimine la dureté de l’eau pour éliminer le détartrage potentiel dans certains appareils. La dureté est principalement liée aux ions calcium et magnésium, qui peuvent précipiter et former une entartrage à la chaux.

Les précipitations calcaires, qui peuvent être nocives et difficiles à éliminer des chaudières et des échangeurs de chaleur, entraînant des pertes d’énergie. Cependant, ce n’est que lorsque les températures dépassent 60 ° C que le calcaire peut précipiter et être difficile à enlever. Les précipités présents sur les appareils fonctionnant à des températures plus basses peuvent être plus facilement éliminés et concernent les sels qui restent lorsque l’eau s’évapore. Placer des adoucisseurs d’eau est donc important principalement à partir de 60°C. Dans les douches, cependant, la dureté peut entraîner une plus grande utilisation de savon.

Ce rapport énumère l’état de l’art en ce qui concerne la technologie d’adoucissement de l’eau et tient compte

  • des technologie d’échange d’ions classique et optimisée,
  • dosage de polyphosphate,
  • injection de CO2,
  • la technologie ONEFLOW,
  • aimants permanents,
  • et l’électromagnétisme.

Ces technologies ont été comparées qualitativement en termes d’utilisation de produits chimiques, d’utilisation supplémentaire d’eau (production d’eaux usées), de consommation d’électricité, d’exigences et de coûts d’entretien, de capacité à éliminer la mise à l’échelle existante, de coût d’investissement et de coûts pour les produits chimiques. Sur la base de plusieurs paramètres (utilisation de produits chimiques, utilisation de l’eau, consommation d’énergie et besoins de maintenance), ces technologies ont été classées dans un éco-score afin d’identifier les technologies qui correspondent le mieux aux souhaits de l’Université de Gand en termes de durabilité.

Le rapport final a permis à l’Université de Gand de faire le meilleur choix en termes d’adoucissement de l’eau pour ses bâtiments et teste maintenant, en collaboration avec water experts, de nouvelles technologies dans ses bâtiments qui peuvent se traduire par une approche plus durable et des économies de coûts.

Production d’eau chaude sanitaire

La production d’eau chaude sanitaire est liée à plusieurs aspects:

  • La prévention de la légionellose, car la légionelle se développe dans l’eau plus chaude et le traitement thermique est souvent utilisé pour la prévention.
  • La nécessité d’adoucir l’eau, dans le cas où des températures supérieures à 60 ° C sont utilisées, par exemple dans les mesures de prévention thermique pour Legionella.
  • À la consommation d’énergie, car le chauffage de l’eau est énergivore et chaque mesure visant à prévenir le chauffage entraînera des économies d’énergie importantes.

Pour ces raisons, l’Université de Gand a également demandé à Water Experts d’évaluer les différentes options pour produire de l’eau chaude sanitaire, en particulier pour une maison d’étudiant.

LA SOLUTION

#1

Dans un premier temps, un aperçu clair a été donné sur les différents modes de production d’eau chaude sanitaire, en considérant les systèmes d’écoulement ou les systèmes avec réservoir de stockage, le chauffage direct ou indirect, la production séparée ou combinée de chauffage central et d’eau chaude sanitaire, les systèmes de préchauffage et les systèmes de chaudière de cuves de stockage.

#2

Les avantages et les inconvénients d’un point de vue pratique et économique ont été énumérés et comparés, afin de fournir une ligne directrice dans la prise de décision pour l’Université de Gand.

#3

Les facteurs à prendre en compte lors du dimensionnement d’une unité de production d’eau chaude sanitaire et la réflexion dans un label d’éco-conception ont été discutés.

#4

En outre, la revue de la littérature a révélé l’existence d’un guide d’installation qui a été développé, qui est un outil pour faire le meilleur choix pour produire de l’eau chaude sanitaire et / ou du chauffage central basé sur une fiche technique détaillée pour la situation spécifique d’un client. Cet outil fournit des informations sur les coûts d’investissement et d’exploitation, l’efficacité et les émissions de CO2 des différentes façons possibles de produire de l’eau chaude sanitaire et/ou du chauffage central.

#5

L’impact de la production d’eau chaude sanitaire sur la prévention de Legionella a été soigneusement étudié et rapporté, en lien étroit avec l’étude sur la prévention de la légionellose telle qu’elle avait été réalisée précédemment.

#6

Enfin, en tenant compte de toutes ces considérations, une étude de cas a été élaborée pour sélectionner la meilleure option pour produire de l’eau chaude sanitaire et du chauffage central pour une nouvelle maison d’étudiant.

LE RÉSULTAT

Ces études ont été très favorables à l’Université de Gand pour prendre les meilleures décisions possibles sur la prévention de la Légionellose, l’adoucissement de l’eau et la production d’eau chaude sanitaire dans leurs nouveaux foyers d’étudiants.

Il en résultera l’approche la plus durable qui tienne compte de la viabilité économique.

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