Montea prévoit de développer un bâtiment sans carbone pour les activités logistiques en Belgique sous le nom de “Lummen Carbon free”. Ce projet d’environ 30.000 m² sera érigé à un endroit stratégique près de l’échangeur de Lummen. La durabilité étant l’une des principales caractéristiques de ce développement, l’eau de pluie sera captée, réutilisée et infiltrée de manière optimale.
Montea s’est associé à Water Experts pour réaliser une étude de faisabilité sur la réutilisation de l’eau de pluie à des fins d’eau potable. Pour cela, une étude de l’eau de pluie a été réalisée pour:
Comme le bâtiment est à des fins logistiques, la surface du toit est grande et la capacité de captage des eaux de pluie est plus que suffisante pour couvrir la consommation d’eau attendue sur place. Compte tenu de cela, la taille du tampon d’eau de pluie et les exigences d’infiltration ont été correctement dimensionnées.
Les bonnes pratiques pour le captage de l’eau de pluie comprenaient des mesures de source telles que des préfiltres, des capteurs de feuilles, un apport approprié dans le réservoir tampon d’eau de pluie, des protocoles de nettoyage adéquats pour le réservoir d’eau de pluie,...
Le traitement en fin de chaîne à des fins de réutilisation, comme le nettoyage et la chasse d’eau des toilettes, comprenait un tuyau d’admission flottant et une filtration grossière et fine, suivie de charbon actif pour avoir suffisamment d’eau de qualité.
Pour la production d’eau potable, une installation a été conçue sur la base d’un principe multi-barrières pour toujours assurer la qualité de l’eau potable. Cela comprenait la filtration des particules, la filtration sur sable, le charbon actif, l’ultrafiltration et les LED-UV pour la désinfection finale. Selon la qualité et la présence d’ions potentiellement nocifs, un échange d’ions et une reminéralisation pourraient également être appliqués. La consommation d’eau potable estimée était d’environ 5 m³ par jour.
Après la conception de l’installation d’eau potable, une évaluation économique préliminaire a comparé les économies potentielles d’eau du robinet avec les coûts d’investissement et d’exploitation de l’installation de traitement. Compte tenu des économies sur l’eau du robinet, plus précisément la composante eau potable de la facture d’eau dans ce cas (1,8 m€-3), du coût d’investissement, du coût opérationnel et en tenant compte de l’inflation, le retour sur investissement a été estimé à environ 16-17 ans.
Pour la nouvelle construction de Montea à Lummen, il est possible d’être autosuffisant en termes d’approvisionnement en eau en raison de la grande surface du toit par rapport à la consommation d’eau attendue. Produire de l’eau potable à partir de l’eau de pluie est technologiquement faisable. Cependant, pour une consommation relativement petite (5 m³ par jour), le retour sur investissement a été estimé à titre préliminaire à environ 16-17 ans.
Ce retour sur investissement relativement long est principalement dû à la phase d’adoption précoce de la production décentralisée d’eau potable, à l’échelle relativement faible de la consommation d’eau potable et au faible coût de l’eau potable du réseau centralisé. Avec le temps, alors que le marché de la production décentralisée d’eau potable mûrit et que la technologie est optimisée et produite à grande échelle, les coûts diminueront et la faisabilité par rapport à l’eau potable du réseau centralisé augmentera.
Dans les zones urbaines, l’eau potable du réseau serait le choix économique, tandis que la production décentralisée d’eau potable est davantage une alternative économique où le réseau centralisé n’atteint pas ou dans les banlieues où la pression et la qualité sont plus difficiles. La production décentralisée d’eau potable est un choix durable car l’eau est retenue et utilisée plus localement, ce qui réduit la pression globale sur nos systèmes d’eau.
Pour consulter nos conditions générales, cliquez ici.